C’est dans un univers rock-folk incarné et très personnel qu’elle nous emmène en voyage sur le dos d’un oiseau en vol ayant déjà perdu quelques plumes. « Hier j’étais voltigeuse, portée à bout de bras à quatre mètres au-dessus d’un sol de cirque.
Aujourd’hui je suis juste là, devant toi, les pieds collés à ce sol stérile, portant ma guitare et mes mots, déversant mes tripes crues et encore chaudes.
Je te propose de monter sur mes épaules. Je t’invite à rejoindre ma réalité. Tu entends ce bon vieux blues, assis sur un banc en pleine campagne, en regardant les vautours tournoyer là-haut ? Viens, continuons ! Allons affronter la ville pour dénicher un de ces magnifiques vinyles graves de basses viscérales et de guitares saturées.
Le soir venu, je t’amènerai à un de ces concerts qui laissent des traces, avec ces voix qui brûlent l’intérieur, un de ceux qui te portent ailleurs.
Puis on se quittera au bord d’un torrent, en silence, dans le noir, enlacés par la nuit, et on repartira chacun de notre côté. »